Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de health-curiosity

Immuno-oncologie, PD1 un marché à 10 milliards d’ici 2020.

10 Mars 2017 , Rédigé par health-curiosity Publié dans #Health Business

Ils s’appellent : nivolumab pour BMS, pembrolizumab pour Merck, atezolizumab pour Roche,durvalumab pour AstraZeneca ou l’avelumab pour Pfizer.

Ils ont en commun de cibler une protéine cellulaire de point de contrôle du système immunitaire : PD-1/PD-L1 et de révolutionner le pronostic et la prise en charge de nombreux cancers.

Les points de contrôle immunitaires ‘immune checkpoint modulators’ sont des acteurs importants dans la régulation de la réponse immunitaire : stimulateurs ou inhibiteurs. Plusieurs cibles ont été identifiées et ont conduit à des médicaments : CTLA-4 et PD-1 côté Lymphocyte T et PD-L1 côté tumeur.

Les résultats sont prometteurs et ce n’est pas moins de 700 essais cliniques concernant PD-1/PD-L1 qui sont actuellement référencés dans clinicaltrials.org. Pour faire simple, la quasi-totalité des cancers tumeurs solides et liquides sont testés dans toutes les lignes de traitement, auquel il faut rajouter les combinaisons de chimiothérapies ou de radiothérapies. Les combinaisons les plus évidentes concernent les inhibiteurs de CTLA4 ipilimumab de BMS ou le tremelimumab d’AZ, les stratégies immunotherapie-angiogénèse et les stratégies avec les autres agents ciblés.

Les prises en charges vont évoluer et il va falloir identifier les meilleures associations : thérapies ciblés / chimiothérapies / radiothérapie / immunothérapie.

En conclusion, les premiers résultats des essais sur les inhibiteurs de PD-1/PD-L1 ont propulsé l’immuno-oncologie comme les nouveaux traitements incontournables de ces prochaines années en cancérologie. De plus, un regain d’espoir est porté vers l’immunothérapie avec le développement des vaccins, des cytokines (interférons et interleukines), des cellules immunitaires récoltés/modifiées/réimplantées CART et enfin de nouveaux inhibiteurs de point de contrôle.

 

NB :   

Il est connu depuis longtemps que les cellules tumorales sont reconnues et détruites par le système immunitaire. Il arrive ensuite une phase ou un équilibre se créée entre la tumeur et le système immunitaire, chaque partie tente de prendre le dessus sur l’autre. Il est d’ailleurs possible de détecter la présence de cellules immunitaires spécifiques de tumeurs dans le sang durant ces phases. Enfin, vient l’échappement, les tumeurs ne sont plus reconnues ou éliminées par le système immunitaire. L’échappement au système immunitaire est complexe : les cellules tumorales diminuent l’expression d’antigènes ou bien elles n’expriment plus suffisamment les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité ou enfin elles expriment des molécules inhibitrices à la surface de la cellule.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article